"Il a dit qu'il avait honte de ma laideur", a déclaré Rina Brovise, japonaise licenciée par Prada.
La marque de luxe italienne fait face à une crise de taille. Deux anciennes employées portent plainte pour licenciement abusif. Une révolution au Japon où les salariés revendiquent enfin leurs droits de façon si significative.
Si le siège italien a rejetté les accusations le mois dernier, quand sera t-il maintenant que l'affaire crée le buzz ?
AFP : "Je suis ici pour prendre position au nom des femmes japonaises qui ont été victimes de harcèlement et de discrimination sur leur lieu de travail", a dit Mme Bovrisse lors d'une conférence de presse.
"J'aime ce pays, je suis fière d'être japonaise. Mais ce que j'ai vu au Japon, c'est que l'environnement au travail n'est pas aussi protégé qu'à l'étranger", a-t-elle ajouté. "Le problème auquel nous faisons face aujourd'hui devrait être réglé par notre génération."
Mme Bovrisse, mariée à un Français, accuse la direction de Prada Japon d'avoir poussé à la démission un certain nombre d'employées, en leur reprochant d'être "âgées, moches, grosses, d'avoir une mauvaise dentition et de ne pas être mignonnes".
Cette histoire soulève des intérrogations. Les discriminations sévissent-elles davantage dans le milieu de la mode? Est-ce que cela arrive en France?
Certes l'apparence physique compte beaucoup aujourd'hui et elle est d'autant plus cryptée, analysée et revendiquée par les magazines. Mais ça m'indigne toujours ce genre de classification.
Et pourquoi les blondes seraient mieux payées alors qu'elles sont moins intélligentes? (selon une étude américaine!!) ahahah?! le monde est parfois injuste, parfois incompréhensible. Ne me demandez pas la réponse, je n'y comprend toujourq rien!
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