27/01/2016

La mode et ses limites ?

La nouvelle collection Dolce & Gabbana fait beaucoup parler d'elle. Et pour cause, c'est une collection de hijabs et d'habayas que stefano a publié à destination des femmes musulmanes. Choix très controversé en ce moment à l'heure où les amalgames sont au plus fort.
C'est surtout un choix économique et stratégique qui vise une clientèle cible très lucrative. Les femmes du moyen orient sont très dépensières et les marques l'ont bien compris. La mode c'est aussi des entreprises qui veulent faire de l'argent.  
Selon une étude menée par Thomson Reuters, les musulmans dans le monde dépensent 266 milliards de dollars en vêtements et chaussures par an, soit plus que les Japonais et les Italiens réunis. D'ici 2019, ce chiffre devrait passer à 484 milliards de dollars. Et la marque italienne n'est pas la première a y penser. Tommy Hilfiger, Oscar de la Renta et Net-a-porter avaient déjà sorti des collections capsules pour le Ramadan. Uniqlo, la marque japonaise, a annoncé en juillet 2015 une collection couvrante en collaboration avec une blogueuse musulmane. Pourtant on n'en a pas parlé. Est-ce par ce que cette fois Dolce & Gabbana est une marque de luxe ?




Mon avis est assez partagé sur la question. Quand on sait que le voile est un signe de soumission de la femme, je suis contre le fait qu'il devienne un habit d'apparat. Mais la mode ne doit-elle pas habiller toutes les femmes? Certaines femmes de confession musulmane sont libres de porter le hijab et elle l'assume. Elles ont donc le droit de porter des vêtements de luxe qui correspondent à leur culture. Un oui/non difficile à trancher. Faire de l'argent sur le dos de femme soumise, non ! Habiller les femmes de toutes les cultures car la mode est universelle, oui ! 



A méditer...
xoxo 

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